Communiqué de presse de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) du 9 juin 2017 :
Une étude menée par des chercheurs de l’Inserm au sein de l’Irset (Institut de recherche en santé, environnement et travail) montre que la sélection naturelle a « purgé » de notre organisme l’essentiel des traces de nos lointains cousins Néandertal et Dénisovien dans les gènes responsables du brassage génétique indispensable à la reproduction.
Les chercheurs démontrent, en effet, que les gènes exprimés au cours de la méiose dans les cellules à l’origine des gamètes sexuels sont fortement dépourvus de variations génétiques d’origine néandertalienne issues du croisement entre Homo sapiens et Homo neandertalis. Ces résultats sont publiés dans la revue Molecular Biology and Evolution.