Séquençage complet d'un génome néandertalien
La revue Science vient de publier une étude menée par une équipe du Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology, étude consacrée au séquençage complet du génome d'une femme de Néandertal.
La revue Science vient de publier une étude menée par une équipe du Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology, étude consacrée au séquençage complet du génome d'une femme de Néandertal.
Le 19/08/2017
Un primate âgé de 13 millions d'années a été découvert au Kenya près du lac Turkana sur le site de Napudet. Il s'agit d'une découverte exceptionnelle, car, jusqu'à présent on ne disposait que de quelques fragments osseux pour cette période. Ce fossile est étudié depuis 3 ans. La taille et la forme du crâne faisait a priori penser à un jeune gibbon mais les caractères permettant de dire à quelle espèce appartenait ce spécimen ont été révélés grâce au synchrotron de l’ESRF (European Synchrotron Radiation Facility), dont le faisceau brillant de rayons X permet de réaliser des images en trois dimensions d’une extrême précision. Ce fossille appartient à une branche primitive des hominoïdes, le genre Nyanzapithecus qui comprend actuellement les humains, les gorilles, les chimpanzés, les bonobos, les gibbons et les orangs-outans. Il a été surnommé Nyanzapithecus alesi ("ales" signifie ancêtre en langue Turkana).
Cette étude a fait l'objet d'une publication dans la revue Nature, le 9 août dernier. Son auteur principal, Isaiah Nengo a déclaré à l'AFP : "Nyanzapithecus alesi faisait partie d'un groupe de primates qui a vécu en Afrique pendant plus de 10 millions d'années. Sa découverte montre que ce groupe était proche de l'origine des grands singes actuels et des humains et que cette origine se trouvait en Afrique".
Des lectures pour en savoir plus :
Un article sur le site internet de la revue Science et Avenir
Un article sur le site internet du Monde
Communiqué de presse de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) du 9 juin 2017 :
Une équipe internationale dirigée par le Pr Jean-Jacques Hublin de l’Institut Max Planck d’Anthropologie Evolutionnaire (Leipzig, Allemagne) et du Collège de France, chaire de Paléoanthropologie, et par le Pr Abdelouahed Ben-Ncer de l’Institut National d’Archéologie et du Patrimoine (INSAP, Rabat, Maroc) a mis au jour des restes d’Homo sapiens primitifs associés à des outillages de pierre et des restes de faunes à Jebel Irhoud1, au Maroc.
Information mise en ligne le 30 avril 2017
Des scientifiques ont mis au point une technique qui permet d' identifier de l’ADN d’humains et d’animaux préhistoriques dans des sédiments, cela en l’absence d’ossements ou de fossiles.