Les chercheurs ont analysé l’ADN d’une mandibule trouvée dans le sud-ouest de la Roumanie et datant de 37 000 à 40 000 ans. Ils ont constaté qu’entre 6 et 9 % du génome de cet homme provient de Neandertal, ce qui est le plus grand pourcentage trouvé jusqu’à présent chez Homo sapiens. Cet homme moderne aurait donc un Neandertal dans son arbre généalogique, dans les quatre à six générations précédentes.

Cela nous laisse penser que l’Homme moderne et Neandertal ont eu des croisements non seulement au Moyen Orient mais aussi en Europe. Ainsi, un des premiers hommes modernes venu en Europe se serait reproduit avec des Neandertals locaux.

Neandertal a disparu il y a environ 40 000 ans mais contribue en moyenne de 1 à 3 % aux gènes des Eurasiens d’aujourd’hui. Les scientifiques se disent chanceux d’avoir trouvé l’ADN de quelqu’un qui a vécu si étroitement avec les Neandertals et ils attendent de nouvelles découvertes pour avoir plus de détails sur les interactions Homme moderne/Néandertal.

 

Source :

« Early modern humans interbred with Neanderthals », ScienceDaily, 22 June, 2015


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