Après l’analyse du génome du mammouth laineux, les scientifiques ont pu déterminer les changements génétiques qui ont eu lieu pour survivre aux conditions de vie de l’Arctique.

Ces gènes différent de ceux de leurs cousins, les éléphants, et ils interviennent dans l’évolution morphologique comme la formation d’une épaisse couche de graisse sous-cutanée, d’un stock de graisse brune derrière le cou avec une fonction semblable aux bosses des chameaux, la formation d’un pelage très épais et le rétrécissement des oreilles et de la queue.

On a pu étudier aussi les gènes liés aux changements physiologiques tels que la régulation de la température, le métabolisme des graisses, l’activation de l’insuline et de l’horloge biologique. La découverte la plus importante est celle des gènes responsables du ressenti de la température qui activent le développement des poils et le stockage de graisse quand les températures sont trop basses.

Selon les scientifiques, nous ne saurons jamais avec certitude les effets de ces gènes, sauf si un mammouth ressuscitait ... Mais Vincent Lynch, chercheur à l’Université de Chicago, et responsable de l’étude, pense qu’il faut plutôt essayer de conserver les espèces actuellement en voie de disparition.

Source :

« First comprehensive analysis of the woolly mammoth genome completed », ScienceDaily, 2 July, 2015


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