James Cole de l' Université de Brighton a publié dans Scientific Reports une étude consacrée au cannibalisme paléolithique.

Pour comprendre les causes de l'anthropophagie préhistorique, ce chercheur a eu l'idée de calculer la valeur nutritionnelle du corps humain. Verdict: elle n'est pas particulièrement nourrissante.
«Sur le plan des calories, nous correspondons à un animal de notre taille et de notre poids», déclare à l'AFP James Cole. «Mais nous ne sommes pas très nourrissants comparé aux gros animaux que les premiers hommes chassaient et mangeaient», ajoute-t-il.  La viande de mammouth, d'ours, de sanglier, de castor, de bison était nettement plus énergétique, selon un tableau comparatif publié par le chercheur.

«C'est pourquoi je suggère que peut-être que nous ne pouvons pas expliquer les actes de cannibalisme juste par un besoin de nourriture», poursuit-il.Les raisons de cette anthropophagie étaient peut-être «culturelles ou sociales».

Pour en savoir plus : 
Cole, James. Assessing the calorific significance of episodes of human cannibalism in the Palaeolithic. Scientific Reports. 2017/04/06/online


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