Une équipe internationale dirigée par le Pr Jean-Jacques Hublin de l’Institut Max Planck d’Anthropologie Evolutionnaire (Leipzig, Allemagne) et du Collège de France, chaire de Paléoanthropologie, et par le Pr Abdelouahed Ben-Ncer de l’Institut National d’Archéologie et du Patrimoine (INSAP, Rabat, Maroc) a mis au jour des restes d’Homo sapiens primitifs associés à des outillages de pierre et des restes de faunes à Jebel Irhoud1, au Maroc.

L’âge de ces découvertes a été déterminé autour de 300 000 ans. Les fossiles humains de Jebel Irhoud représentent les plus anciennes traces de notre propre espèce connues à ce jour. Leur âge est de 100 000 ans supérieur à celui des plus anciens Homo sapiens connus jusqu’à présent. Ces découvertes font l’objet de deux articles (par Hublin et al. et par Richter et al.) dans le numéro du 8 juin 2017 de la revue Nature.

« Nous avons pris l’habitude de penser que le berceau de l’humanité moderne peut être localisé en Afrique de l’Est il y a 200 000 ans, mais nos travaux démontrent sans ambiguïté qu’Homo sapiens était probablement déjà présent sur l’ensemble du continent africain il y a 300 000 ans. Bien longtemps avant la sortie d’Afrique d’Homo sapiens, il y a eu une dispersion ancienne à l’intérieur de l’Afrique », déclare le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin.

Lire l'intégralité du communiqué de presse du Collège de France sur cette découverte.

Consulter les sommaires des publications scientifiques dans Nature :

https://www.nature.com/nature/journal/v546/n7657/full/nature22335.html

https://www.nature.com/nature/journal/v546/n7657/full/nature22336.html

Sur le sujet, dans la presse quotidienne :

Le Monde

Libération 

 


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