Serait-ce la naissance d'un nouveau genre littéraire ? Après le polar historique,qui connaît un succès certain auprès des amateurs de littérature policière, voici le polar préhistorique.
Chasseurs, chamanes ou artistes du Paléolithique mènent l'enquête...
Avec Meurtre chez les Magdaléniens (éditions du Patrimoine, collection Crimes et Monuments, 2014), Sophie Marvaud nous transporte dans le quotidien des habitanrts de la vallée de la Vézère, il y a 15 000 ans, à la rencontre du clan des Grandes-Mains-Blanches. Avec Le choc de Carnac, publié en 2015 dans la même collection, la romancière nous immerge dans l'Ouest du début du Veme millénaire avant notre ère, où l'arrivée de cultivateurs sédentaires sème le trouble chez deux autres tribus : les chasseurs des forêts et les pêcheurs de la côte.
Dans Meurtres à Lascaux (éditions Geste, 2016), le préhistorien Pierre-Yves Demars situe sa scène de crime dans la célèbre grotte, il y a 17 000 ans. Aidé par le vieux chamane Crâne-d'oeuf, son "paléo-détective" Isard-bondissant, venu des lointaines Pyrénées mêne l'enquête. Qui a tué le peintre de la tribu, OEil-de-faucon ?
La préhistoire peut aussi servir de toile de fond à des intrigues contemporaines. Meurtre du fond des âges, écrit par Adeline Abadie,(éditions Lucien Souny, 2017) met en parallèle deux morts, découverts sur un site archéologique aux Eyzies : l'un date du Paléolithique, l'autre est un jeune archéologue qui l’étudiait.
L'archéologie est décidemment un domaine à haut risque. Dans La vengeance de Gaïa (City éditions, 2017), de Jean-Luc Aubarbier, un chercheur est retrouvé assassiné, une lance plantée en plein coeur, après avoir découvert quelques semaines plus tôt une incroyable grotte ornée près de Lascaux. L'auteur sarladais entraine ses lecteurs dans un chassé-croisé temporel, de la préhistoire aux années 2000.