Epingle à tête
Instrument de couture ou de perforation
Magdalénien,
Il y a environ 17 000 ans
Le Magdalénien faisait un grand usage des matières colorantes [...] Avec ces couleurs variées qu’il délayait probablement avec de la graisse ou de la moelle [...] il se peignait le corps ou se tatouait à l’aide de pointes…
D. Peyrony, Éléments de préhistoire, A. Costes, Paris.1948
Commentaire :
Il existe au Magdalénien de longues épingles en bois de renne qui ne sont pas des instruments de couture. Elles ne possèdent pas de chas mais une extrémité arrondie qui en facilite la prise en main.
Les pointes très affutées et rarement endommagées n’ont pu servir à percer que des matériaux peu résistants.
Ces objets peuvent avoir été utilisés pour du marquage corporel.
Comme c’est encore le cas dans de nombreuses cultures de chasseurs cueilleurs le tatouage se pratiquait au Magdalénien il y a 17000 ans.
Tatouer un motif pouvait accorder symboliquement force et protection ou bien marquer l'appartenance à un groupe social ou culturel.