La France préhistorique d’après les sépultures et les monuments / Emile Cartailhac Index de l'article La France préhistorique d’après les sépultures et les monuments / Emile Cartailhac L'auteur L'ouvrage en téléchargement Toutes les pages Emile Cartailhac, La France préhistorique d'après les sépultures et les monuments . Paris : Félix Alcan Editeur, 1889Document source : Bibliothèque municipale de Bergerac Cet ouvrage, synthèse des connaissances sur la préhistoire en France et dans les régions limitrophes, eut une influence importante à la fin du XIXe siècle et connut un certain nombre de rééditions. L'auteur se base sur les données issues de nombreux sites qu'il éclaire d’exemples ethnographiques. Moderne par bien des aspects, Cartailhac se dégage des conceptions classiques de son époque. Après un historique très complet de l’origine des recherches en préhistoire, l’auteur fait le point sur la question des origines de l’homme, l'étayant de nombreuses preuves archéologiques (chapitre II). Il réfute l’hypothèse de la présence de l’homme au cours de l’ère tertiaire (p.35), puis rappelle les principales découvertes concernant l’homme quaternaire. Il insiste sur le fait que l’ancienneté de l’homme est attestée par la contemporanéité des outillages taillés et des restes d’animaux disparus. Il associe l’évolution humaine et celle des industries. Le chapitre III est consacré au Paléolithique. Certains aspects actuels de la recherche sont déjà abordés : l'auteur considère par exemple que les outils taillés sont le résultat d’un long processus dont il faut rechercher les premières étapes. Il s’intéresse au mode de formation des remplissages en grottes, soulignant le rôle des agents naturels, comme les carnivores, dans l’accumulation et la destruction de vestiges. Le chapitre IV traite de l’art mobilier. La question de l’existence d'art pariétal paléolithique n’est pas encore soulevée. Cette question divisera les préhistoriens quelques années plus tard et c'est Cartailhac lui-même qui y mettra un terme en 1902 par son Mea culpa d'un sceptique. (lien hypertexte)Les chapitres V et VI sont consacrés à l’anthropologie physique.Dans les chapitres VII à XVIII, Cartailhac détaille les rites funéraires néolithiques et protohistoriques en s’appuyant sur l’ensemble des sépultures connues et sur des témoignages ethnographiques. Le chapitre XIX, consacré aux découvertes et à l'étude des restes humains, est l’occasion d’une réflexion méthodologique dénonçant les conclusions hâtives de certains anthropologues qui n’hésitent pas à définir une race à partir de seulement deux crânes. L'auteur Edouard Philippe Emile CARTAILHAC(Marseille, 15 février 1845 - Genève, 26 novembre 1921) Issu d’une vieille famille de la petite noblesse aveyronnaise, Emile Cartailhac fait ses études secondaires à Lyon où son père est inspecteur des douanes. Il achève ensuite ses études à Toulouse, y fait son droit et devient avocat en 1868. Peu intéressé par sa profession, il développe par ailleurs une passion pour l’histoire naturelle. Celle-ci est en grande partie due à l’influence de son oncle, Armand de Quatrefages de Bréau, futur professeur au Muséum d’Histoire Naturelle alors chargé de cours de zoologie à Toulouse. Dans l’activité scientifique d’Emile Cartailhac, la muséologie tient une place primordiale. En 1864, il classe avec Eugène Trutat les collections de paléontologie humaine du Musée d’Histoire Naturelle de Toulouse créé par Edouard Filhol. En 1867, lors de l’exposition universelle de Paris, il prend part à l’aménagement de la galerie anthropologique aux côtés de Gabriel de Mortillet et d’Edouard Lartet. A partir de 1884, il aménage les salles du Musée Saint-Raymond à Saint-Sernin. Trois ans plus tard, il est le principal organisateur de l’Exposition de Toulouse. Ces dernières institutions tirent profit de l’activité de terrain d’Emile Cartailhac qui fait don de nombreuses séries issues de ses fouilles. La muséologie témoigne d’une tenace volonté de diffuser les connaissances préhistoriques. Très attaché à la dimension pédagogique de son activité de préhistorien, Emile Cartailhac multiplie les conférences et déploie une intense activité au sein des congrès et des revues. En 1869, il rachète les Matériaux pour l’histoire positive et philosophique de l’homme de Gabriel de Mortillet dont il change le titre en Matériaux pour l’histoire primitive et naturelle de l’homme.Emile Cartailhac a également été le premier à dispenser un enseignement régulier de préhistoire. Dès 1867, il assure des leçons au Musée d’Histoire Naturelle de Toulouse. A partir de 1882, il donne un cours libre d’archéologie à la faculté des Sciences de Toulouse, avant de prendre en charge un autre cours à la Faculté des Lettres. C’est auprès de Cartailhac que se sont formés de grands noms de la préhistoire du début du XXe siècle, comme Marcellin Boule ou l’abbé Henri Breuil. Faisant le lien entre les pionniers de la discipline et la jeune génération, Emile Cartailhac a défriché des domaines jusqu’alors peu explorés. Il fut un des premiers préhistoriens à s’intéresser à la Péninsule ibérique où il accomplit plusieurs missions d’étude. Il publie Les Âges préhistoriques de l’Espagne et du Portugal en 1886, Les Monuments mégalithiques des Baléares en 1892 et une monographie sur La caverne d’Altamira en 1902, fruit d’une collaboration avec Breuil. Son rôle actif dans le débat sur l’art pariétal symbolisé par son célèbre Mea culpa d’un sceptique, témoigne de la modernité et de l’ouverture d’esprit d’un chercheur toujours prompt à se remettre en question. Afin d'optimiser la consultation et de pouvoir bénéficier d'une possibilité de recherche plein texte dans le corps de document, ce que n'offrent pas tous les plugins PDF, nous vous conseillons d'utiliser le logiciel Acrobat Reader que vous pouvez télécharger gratuitement. Deux modes de téléchargement de l'ouvrage sont proposés : -L'ouvrage accessible dans sa totalité : Télécharger le PDF - Un découpage par chapitres, fidèle à l'ouvrage original. Cette option permettant de télécharger des fichiers PDF plus légers. SOMMAIRE DE L'OUVRAGEPRÉFACE [9 p.]Télécharger le PDF CHAPITRE PREMIERHISTORIQUE DES PROGRÈS DE LA SCIENCE SUR LES CIVILISATIONS PRIMITIVES ET L'ANCIENNETÉ DE L'HOMME. pp. 1-27Les reliques de l'àge de la pierre. - Opinion des anciens. - La pierre de foudre dans l'antiquité, le moyen âge et de nos jours. - Les sauvages modernes. -Comparaisons ethnographiques. - Intervention de la géologie.- La question de l'homme fossile. - Preuves de l'antiquité de l'espèce humaine.Télécharger le PDF CHAPITRE IIÈRE TERTIAIRE- INCERTITUDE DES ORIGINES DE L'HUMANITÉ pp. 28-37 Grandes divisions dans l'histoire de la terre.- Le groupe tertiaire.- Aperçu sur la faune et la flore. - La doctrine de l'évolution. - Place de l'homme dans la nature. - Hypothèses sur son origine. - Traces prétendues de l'homme tertiaire.Télécharger le PDF CHAPITRE IIIÉRE QUATERNAIRE - PÉRIODE PALÉOLITHIQUE : AGE DE LA PIERRE TAILLÉEpp. 38-64 Climatologie et phénoménes physiques. - L'extension et les phases des glaciers. - Classifications géologiques et industrielles. - L'homme et les animaux de son temps. - La civilisation à l'époque de .Saint-Acheul et de Chelles. - L'époque du Moustier. - Les cavernes. - L'époque de Solutré et de la Madeleine. - Les chasseurs de rennes. - Perfectionnement de leur outillage de pierre et d'os. - Analogies ethnographiques.Télécharger le PDF CHAPITRE IVPREMIÈRES MANIFESTATIONS ARTISTIQUES DE NOS ANCÊTRES pp. 65-84Gravures et sculptures des chasseurs de rennes. - Dessins géométriques d'imitation. _ Procédés d'exécution. - Exactitude des images. - Les principales représentations de l'homme et des animaux contemporains. Utilité qu'en peut retirer le naturaliste.- Culture intelllectuelle des artistes primitifs. - Comparaisons ethnographiques. - Évolution de l'art préhistorique.Télécharger le PDF CHAPITRE VOSSEMENTS HUMAINS DANS LES ALLUVIONS pp. 85-90Gisements de Canstadt, près Stuttgart. - De Brux en Bohême. - D'Eguisheim dans le Haut-Rhin. - De Néanderthal. - De l'Olmo en Toscane. - De la Seine à Paris. - De la Truchère en Saône-et-Loire.- De la Somme à Abbeville. - De la Denise au Puy-en-Velay.Télécharger le PDF CHAPITRE VILE CULTE DES MORTS DANS LES CAVERNES ET LES STATIONS QUATERNAIRES pp. 91-121 Les grottes de la Naulette (Belgique], d'Arcy-sur-Cure (Yonne), de Monserou (Ariège). - La station de Solutré et son cimetière. - Les Baoussés-Roussés près Menton, leurs squelettes humains. - Les rites funéraires suivis. - Les abris sous roche de Cro-Magnon, de Laugerie-Basse (Dordogne) et leurs squelettes. - Ossements humains dans divers gisements contemporains. - La grotte de Duruthy à Sordes (Landes), de Raymonden (Dordogne), de Spy (Belgique). -Identités des détails concernant les squelettes de ces gisements.Télécharger le PDF CHAPITRE VIIPÉRIODE NÉOLITHIQUE OU DE LA PIERRE POLIEpp. 122-141Changements accomplis dans le climat, la faune et l'industrie. - Obscurités de la période de transition. - Renseignements fournis par le Danemark.- Ses marais tourbeux. - Les kjokkenmoeddings. - Les amas decoquilles en France et ailleurs. - Les stations sur les lieux élevés. Enceintes et camps. - Les cités lacustres. - Les mines de silex. - La navigation. - Absence d'anthropophagie.Télécharger le PDF CHAPITRE VIIIGROTTES NATURELLES SÉPULCRALES pp. 142-152La grotte d'Aurignac (Haute-Garonne), celles de Sordes (Landes), et diverses des Pyrénées et du Midi. - La grotte de Challes (Savoie), de Cravanches-Belfort.Télécharger le PDF CHAPITRE IXGROTTES ARTIFICIELLES SÉPULCRALESpp.153-161Elles appartiennent presque toutes à la Marne. - Plan des souterrains- Mode d'exécution. - Trois séries distinctes. - Analogies avec les chambres funéraires de Madagascar. - Sculptures sur les parois. - Une divinité féminine. - La hache sacrée. - Le mobilier : céramique, objets de pierre et d'os. - Crânes humains servant de vases.Télécharger le PDF CHAPITRE X CRYPTES SÉPULCRALES MÉGALITHIQUES - LÉGENDES ET PREMIÈRES ÉTUDESpp. 162-178 Chambres sépulcrales construites en gros blocs. - Appellations populaires.- Contes expliquant leur origine. - Croyances et superstitions. - Pantagruel et la Pierre levée de Poitiers. - Opinions étranges des auteurs. - Descriptlions et hypothèses plus exactes. - Justice rendue à Legrand d 'Aussy et à Prosper Merimée. - Les travaux récents.Télécharger le PDF CHAPITRE XICRYPTES SÉPULCRALES MÉGALITHIQUES - DISTRIBUTION ET ARCHITECTUREpp. 179-200 Système de construction d'après Frédéric VII. - Plan de nos divers monuments. - Analogies avec ceux que les Khasias du nord-est de l'Inde et divers habitants de Madagascar édifient de nos jours. - Les chambres sépulcrales mégalithiques de l'Asie, de l'Europe et du Nord de l'Afrique. - Théories sur leur origine et leurs analogies.Télécharger le PDF CHAPITRE XIICRYPTES SÉPULCRALES MÉGALITHIQUES - PRINCIPAUX GROUPESpp. 201-233 La Bretagne diminuée par l'Océan, depuis l'âge du renne. - Dolmens et grands tumulus, allées couvertes et cellules de pierre. - Les hypogées des environs de Paris. - Cryptes diverses de l'Ouest. - Preuves du transport des blocs utilisés pour la construction. - Les causses autour du Plateau central et leurs Pierres levées. - Tombes diverses des Pyrénées et du Midi. - Hypogées mixtes des environs d'Arles. - Les ossuaires de la région alpine et de l'Est. - Ceux des iles de la Manche.Télécharger le PDF CHAPITRE XIIISCULPTURES DES CRYPTES MÉGALITHIQUES ET DES GROTTES SÉPULCRALESpp. 234-248Mode d'exécution avec la pierre. - Art décoratif des mégalithes en Bretagne,ses variétés locales, sens caché de certaines figures. - Représentation des haches de pierre. - Les bas-reliefs des grottes artificielles de la Champagne. - La déesse et la hache sacrée. - Les mêmes sculptures sur divers tombeaux de la Normandie et de la Provence. - Les pierres à écuelles en Europe et en France.Télécharger le PDF CHAPITRE XIVLES MOBILIERS FUNÉRAIRES, LES OFFRANDES PIEUSES pp. 249-269Spiritualisme des primitifs. - .Les flèches et lances. - Nombreux exemples de blessures dues aux traits de Silex. -. Les haches. - La céramique._ Les perles de turquoise-callaïs. - La Jadéite. - Les perles de coquillages et autres parures. - Le commerce du Silex. Télécharger le PDF CHAPITRE XVRITES FUNERAIRES, INCINÉRATION, CRANES PERFORÉS ET TRÉPANÉS pp. 270-287Traces de crémation des morts dans les grottes de la Marne, dans les sépultures du Morbihan et du Finistère, de Ribemont (Aisne), et dans le reste de la France, etc. - L'incinération des morts expliquerait l'absence de sépulture~dans certaines régions. - Abondance des corps dans les ossuaires. - Etat et situation des ossements. - Crânes humains trépanés et perforés. - Hypothèse des amulettes crâniennes. - Renseignements de l'ethnographie comparée.Télécharger le PDF CHAPITRE XVIETHNOGRAPHIE COMPAREE: RITES FUNÉRAIRES DES SAUVAGES ACTUELSpp. 288-302Les plus sauvages ont un culte pour les morts. - Exceptions justifiées. - Systémes divers de sépultures simultanément en usage chez les mêmes races. - Nombreux exemples de morts passant d'une sépulture provisoire à une autre définitive. - Traitement des squelettes dans ces circonstances. - Décharnement des os. - Usages semblables en France. aux XIIe et XIIIe siècles. - Les charniers ou reliquaires bretons modernes. Application de ces données aux faits des temps préhistoriques.Télécharger le PDF CHAPITRE XVIISÉPULTURES ADVENTICES ET VIOLATION DES OSSUAIRES NÉOLITHIQUES pp. 303-313Renseignements historiques sur le pillage des vieux tombeaux après l'époque romaine. - Décrets des conciles contre le culte des pierres. - Mégalithes transformés en chapelles. - Chambres funéraires de la Bretagne, des environs de Paris, de l'Aveyron avec additions de sépultures ou d'objets gallo-romains ou plus récents.Télécharger le PDF CHAPITRE XVIIILES PIERRES PLANTÉES.pp.314-326Les monuments de pierre brute chez les Israélites et les Kabyles. - Le culte des pierres dans l'antiquité, le moyen âge et de nos jours. - Les menhirs bretons. - Les groupes ou enceintes de menhirs. - Les alignements de Carnac. - Fouilles exécutées sous les menhirs du Morbihan et du Finistère.Télécharger le PDF CHAPITRE XIXLES RACES HUMAINES DE L'AGE DE LA PIERRE EN FRANCEpp. 327-332Les races de Canstadt et de Cro-Magnon. - Importance du type néanderthaloïde.- Mélange de la population néolithique. - Impossibilité d'attribuer à une race déterminée chaque série de monuments. - Difficultés de l'anthropologie.Télécharger le PDF TABLE DES MATIÈRESpp. 333-336Télécharger le PDF Précédent Suivant