Les métiers de l'archéologie Index de l'article Les métiers de l'archéologie Quels sont les métiers de l'archéologie? Quelles études pour y arriver? Où s'adresser pour faire des fouilles? Toutes les pages Page 1 sur 4L'archéologie, un creuset de savoirs et de compétences Sous ce nom commun, se cachent diverses spécialités qui ont donné naissance à des métiers pas toujours connus du public. Un archéologue étudie par définition des vestiges (végétaux, ossements, pierre, poteries, métaux...) d'une période passée (préhistoire, antiquité gréco-romaine ou égyptienne, époque médiévale ou industrielle...). L'archéologie fait donc appel à des compétences pluridisciplinaires. La branche anthropologique est l'exemple parfait de cette synthèse des sciences naturelles et humaines, en mariant l'étude de l'anatomie de l'espèce humaine avec l'étude de sa psychologie et du développement sociologique qui en découle. D'ailleurs, depuis le début de l'histoire de l'archéologie, l'archéologue est multicasquettes, parfois ouvrier sur le chantier de fouille, parfois laborantin et écrivain. À la croisée de ces savoirs, à la suite de la fouille et de l'analyse, on retrouve l'art de l'interprétation, la question du sens de ces vestiges du passé. Une question à laquelle on ne pourra jamais trouver de réponse, mais peut-être s'en approcher, la toucher du doigt. L'archéologue ne peut atteindre une véracité optimale qu'en maîtrisant le plus grand nombre de paramètres possible, c'est pourquoi de nombreuses sciences apportent leur concours à l'élucidation de ce mystère. L'archéologie est une science toujours en évolution, où les conclusions d'hier sont sans cesse remises en cause et enrichies par ce qui a été retrouvé aujourd'hui. Ce phénomène a donné lieu notamment à l'histoire de la préhistoire, les préhistoriens d'aujourd'hui s'inventant parfois historiographes ou épistémologues de leur discipline. De nouveaux métiers voient le jour au fur et à mesure des avancées technologiques. Ces nouveaux outils demandent parfois une formation complémentaire, notamment en techniques de mesure (paramètres magnétiques...), de datation (thermoluminescence...), d'imagerie (tomographie, photographie aérienne, reconstitution virtuelle...). Enfin, l'archéologie expérimentale participe également à cette transversalité des compétences, l'archéologue pouvant parfois aussi bien être amené à explorer les problématiques des métiers d'art et d'artisanat, que des techniques de survie, ou différentes façons de percevoir le monde. Remontage de lames de silex sur des nucléus gravettiens provenant du site de « La Croix de Bagneux » à Mareuil-sur-Cher (Loir-et-Cher) en 2004-2005 © Loïc de Cargouët, Inrap Fouille : Autoroute A85, La Croix de Bagneux, Mareuil-sur-Cher, Loir-et-Cher, Centre. Archéologue responsable d'opération : Fiona Kildea.Fouille du niveau aurignacien au Crot des Charniers à Solutré-Pouilly (Saône-et-Loire), 2004 © Loïc de Cargouët, Inrap Fouille : Le Crot des Charniers, Solutré-Pouilly, Saône-et-Loire, Bourgogne. Archéologue responsable d'opération : Nelly Connet.Chantier de fouille à Isturitz cliché PIP.Fouille superficielle des couches archéologiques supérieures, grotte du Mas d'Azil (Ariège), 2012 © Olivier Dayrens, Inrap. Diagnostic : Mas d'Azil, Le Mas-d'Azil, Ariège, Midi-Pyrénées. Archéologue responsable d'opération : Marc Jarry.Carnac, relevé en cours d'une structure de combustion sur le site de Montauban en 2010 © Hervé Paitier, Inrap. Fouilles et découvertes en Bretagne, Montauban, Carnac, Morbihan, Bretagne. Archéologue responsable d'opération : Stephan Hinguant.Décapage et relevé topographique sur le site d'Alizay (Eure), 2011 © Hervé Paitier, Inrap. Fouille : Alizay, Alizay, Eure, Haute-Normandie. Archéologues responsables d'opération : Cyril Marcigny, Bruno Aubry. Suivant Suivant