Les empreintes de mains sur les parois rocheuses seraient plutôt celles de femmes contrairement à ce qui était admis jusqu’ici.
Cette hypothèse, émise par un chercheur américain de l’université de Pennsylvanie, se fonde sur les mensurations des doigts : hommes et femmes présentent des rapports dimensionnels différents (indice de Manning).
Testée sur l’entourage du chercheur, la fiabilité de la méthode semble cependant un peu faible (60 %) ; en revanche, les populations anciennes présentent un fort dimorphisme sexuel et permettent une plus grande fiabilité de la méthode. Résultats : 24 des 32 mains négatives examinées seraient attribuées à des femmes !
Source : Dean R. Snow. Sexual Dimorphism in European Upper Paleolithic Cave Art. American Antiquity, 2013; 78 (4): 746. DOI: 10.7183/0002-7316.78.4.746