Au cœur même du domaine de Château Roquefort (Lugasson, Gironde) se situe une allée couverte, sépulture collective datant de l’époque néolithique.
Ce lieu très connu des archéologues a été fouillé dans les années 1970 par Julia Roussot-Larroque, et le CNRS entreprend aujourd’hui de nouvelles fouilles sous la direction de Vincent Ard. Ce dernier, accompagné de ses équipes, répondra aux questions du grand public sur place le samedi 11 mai de 9h30 à 12h30.
Ce lieu très connu des archéologues a été fouillé dans les années 1970 par Julia Roussot-Larroque, et le CNRS entreprend aujourd’hui de nouvelles fouilles sous la direction de Vincent Ard. Ce dernier, accompagné de ses équipes, répondra aux questions du grand public sur place le samedi 11 mai de 9h30 à 12h30.
A l’époque néolithique, des communautés paysannes ont choisi de s’installer sur le plateau calcaire de Roquefort, au confluent de deux petits cours d’eau. Ce promontoire aux pentes abruptes, doté de plusieurs sources, est un site naturel facile à défendre avec une vue dégagée sur les collines environnantes. Ces populations se sont sédentarisées pour vivre de l’élevage puis de l’agriculture.
Témoins de cette époque lointaine, des vestiges exceptionnels :
les plus anciennes poteries remontent à -4500 ans avant JC, et l’allée couverte – une sépulture collective longue de 14 m couverte à l’origine de dalles de calcaire horizontales – dont la date de construction au Néolithique reste inconnue. Des fouilles réalisées à partir de 1865 sur le site d’habitat par l’archéologue l’Abbé Labbrie ont permis de mettre au jour des objets de l’âge du bronze et de l’âgedu fer, ainsi que des bijoux en coquillages et en os, et même une monnaie de Faustine de l’époque gallo-romaine. Une partie du matériel est maintenant exposée au Musée d’Aquitaine de Bordeaux. L’objet de cette nouvelle campagne de fouilles menée par Vincent Ard,archéologue chercheur au CNRS, est triple :
- Préciser l’architecture du monument : localiser l’entrée, limites du tumulus
et niveau d’installation de la construction
- Étudier la chronologie entre l’allée couverte et le rempart qui barre la
pointe du promontoire
- Préparer la restauration du monument
les plus anciennes poteries remontent à -4500 ans avant JC, et l’allée couverte – une sépulture collective longue de 14 m couverte à l’origine de dalles de calcaire horizontales – dont la date de construction au Néolithique reste inconnue. Des fouilles réalisées à partir de 1865 sur le site d’habitat par l’archéologue l’Abbé Labbrie ont permis de mettre au jour des objets de l’âge du bronze et de l’âgedu fer, ainsi que des bijoux en coquillages et en os, et même une monnaie de Faustine de l’époque gallo-romaine. Une partie du matériel est maintenant exposée au Musée d’Aquitaine de Bordeaux. L’objet de cette nouvelle campagne de fouilles menée par Vincent Ard,archéologue chercheur au CNRS, est triple :
- Préciser l’architecture du monument : localiser l’entrée, limites du tumulus
et niveau d’installation de la construction
- Étudier la chronologie entre l’allée couverte et le rempart qui barre la
pointe du promontoire
- Préparer la restauration du monument
Les fouilles débutant fin avril, certaines de ces questions seront peut-être en cours de résolution le 11 mai…
Pour toute information, contactez le domaine au +33 (0)5 56 23 97 48.
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