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Des restes du Paléolithique donnent des indices sur le cannibalisme de nos ancêtres. L’analyse des ossements humains, retrouvés dans la grotte de Gough à Somerset (Angleterre), confirme l’existence d’une culture sophistiquée autour du cannibalisme.
En comparant les rares restes d’animaux sauvages et l’abondant matériel de chasse trouvé dans le site de La Draga en 2012 (Girone, Espagne), des archéologues espagnols ont montré que les outils de chasse n’étaient pas uniquement utilisés pour se nourrir.
L’aptitude humaine pour des gestes précis (tourner une clé), ou pour serrer (saisir un marteau) est reliée à deux étapes majeures dans l’évolution de l’utilisation de la main : la diminution de l’escalade arboricole et la fabrication et l’utilisation d’outils en pierre.
Une récente étude discrédite l’idée qu’un impact cosmique a déclenché la période froide du Dryas récent pendant laquelle les mammouths, d’autres grands animaux et des populations paléo indiennes (de Clovis) ont disparus.
Les discussions autour d’éventuels comportements symboliques chez Neandertal sont passionnées, vu la difficulté d’interpréter les indices, rares et anciens. Les serres des rapaces réussiront-elles à trancher le débat ?
A partir d’un amas de 19 fragments calcaires, découverts en juillet 2014, au cours des fouilles du campement de chasseurs paléolithiques de Renancourt (Picardie), les archéologues ont reconstitué une statuette féminine de 12 cm, probablement fracturée par l’action du gel.